BLANDINE CHABOT...Si j'avais un dauphin je l'appellerais Stephane!
Dans ce roman "Si j'avais un dauphin je l'appellerais Stéphane (mais j'aimais bien aussi Suzanne)" de 328 pages, Blandine Chabot a voulu créé une suite tant attendue de - Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris) -,ce qui ramène Catherine, notre authentique et hypersensible jeune enseignante de français, qui cherche à se comprendre et à trouver l’équilibre.
Les contraires s’attirent ou qui se ressemble s’assemble?? Là est la question. Vous trouverez dans ce livre paru aux Éditions au Carré elle nous présente des tranches de vie débutant en 2007 - On replonge dans les profondeurs de sa relation avec François, musicien égocentrique, mais tout aussi passionné qu'elle. Pourquoi ne peut-elle pas oublier ce tombeur qu'elle a surpris avec sa propre soeur ? Jugeant qu'elle est prête à passer à autre chose, elle se lance coeur, corps et âme dans une nouvelle vie avec Jean-Philippe (l'homme rencontré dans le Perroquet) . Mais est-ce qu'un déménagement à la campagne et un changement de carrière suffiront ? De François à Jean-Philippe, elle découvre qu’à carburer à la passion, on souffre, mais on vit intensément. Que choisir et quelle choix de vie serait le mieux pour nous, cela porte bien à réfléchir car tout choix apporte une conséquence ou suite de conséquences que parfois on ne voit pas.
«?Promettre à quelqu’un de l’aimer pour la vie est tout simplement inconcevable. Pour les simples raisons que nos sentiments sont indépendants de notre volonté, et qu’on ignore de quoi demain sera fait. On peut promettre à son enfant de lui acheter un cornet de glace. On peut promettre à un ami de lui prêter sa voiture pour le week-end. Mais on ne peut pas promettre à un être humain de l’aimer toute une vie. On peut juste l’aimer toute une vie.?»
Nous présentant son livre voici la dédicace qu'elle y a placé avant de débuter la lecture " Derrière chaque dépouille de cœur s’endort tristement une histoire d’amour, qu’on peut laisser mourir en soi ou crier sur les toits. Ce livre sera mon toit. Et mon histoire avec François, la preuve que chez un être humain la beauté et l’horreur peuvent en découdre toute une vie, sans qu’il n’en ressorte jamais ni vainqueur ni vaincu." donnant le ton à l'histoire qui en suit.
Blandine Chabot , Franco-québécoise, est née en 1985 à Strasbourg. Elle a grandi à Montréal puis dans le sud de la France, avant de revenir au Québec à l’âge de 20 ans. Blogueuse et auteure, elle se retrouve en 2015 parmi les 30 finalistes du Prix du récit Radio-Canada, sous son nom de jeune fille (Milette). Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy, son premier roman, publié en 2017, se retrouve aussi en Europe.
Éditions au Carré - 328 pages - Si j'avais un dauphin je l'appellerais Stéphane (mais j'aimais bien aussi Suzanne) - 26.95$