LES RINGOS…un voyage au temps des Fab four

Continuant leur tournée dans le cadre des spectacles du ROSEQ « Les Ringos » s’arrêtent ce soir, le 10 septembre 2016, à l’Anglicane à Lévis pour nous proposer une soirée où les mélomanes de plusieurs générations se sont réunis pour les entendre nous interpréter plus de 23 chansons tirées du répertoire des Beatles. Pas de costumes, de montages ou d’effets exagérés, seulement 4 musiciens chevronnés qui nous offrent le meilleur d’eux-mêmes en nous donnant leur version de ces chansons mythiques.

Débutant par «Twist and Shout » après nous avoir rappelé qu’ils étaient arrivés en sous-marin qui était garé à Rimouski, puis poursuivant avec « I saw her standing there » ils nous montrent leur talent musical mais également leur présence scénique débordante car ils sont habités par le même esprit fougueux qui catégorisait les Beatles dès le départ. Avec l’éclairage plutôt tamisé, on se croirait par bouts à Liverpool dans une cave lors des débuts des Fab four.

Marc Déry, Éric Goulet, André Papanicolaou et Marc Chartrain - célèbrent à leur manière les chansons les plus ludiques du répertoire impressionnant des Beatles; ils demeurent fidèles à la musique et aux paroles du répertoire choisi et leur dynamisme est incontestable. Ils ont une très bonne interaction avec le public qui chante, rit et applaudit leurs prestations qui montrent tout au long leur plaisir décuplé et leur complicité. Ils ont un plaisir fou ensemble et c’est contagieux.

On retrouve notre jeunesse instantanément et les paroles nous montent immédiatement aux lèvres; « Help » est presque un hymne chanté à tue-tête par les fans qui se défoulent et laisse aller leur fou. On a droit à des chansons tirées de la période psychédélique et des drogues de l’époque. « Happy Birthday », « Come together », « Oh darling” nous font surfer sur une vague musicale sans pareille et on a aussi droit à des prestations spéciales de la part du guitariste qui a joué avec la guitare inversée dans le dos ou faisant quelques accords sur la base du micro, d’un solo éclairé du batteur « Ringo » et d’autres accords tant musical que vocal des autres membres du groupe.

« Can’t buy me love » fait virer l’Anglicane en salle de danse pour les “jeunes” qui bougent au son de la musique « endiablée » de ces musiciens britanniques; qu’il est bon de se retrouver en 1964. C’est sûrement le pari que ce sont fait ces 4 amis musiciens de divertir tout en rendant hommage à ces pièces intemporelles des Beatles et ils ont bien réussi à le faire.

Comme toujours l’Anglicane offre une programmation diversifiée et pour tous les goûts, celle de l’automne arrive bientôt; il ne vous reste que l’embarras du choix en vérifiant le tout sur leur site: langlicane.com/ Bons spectacles !